Un chercheur du Carnot Énergies du futur reçoit la médaille d'or de l'innovation 2019 du CNRS
Thématique : Vie d’Énergies du futur
Parution :17/09/2019
Orphée Cugat, chercheur CNRS au Laboratoire de Génie Électrique de Grenoble (G2Elab, membre du Carnot Énergies du futur) est lauréat de la médaille d'or de l'innovation 2019 du CNRS.
Ane Aanesland, Vance Bergeron, Orphée Cugat (chercheur CNRS au G2Elab, laboratoire membre du Carnot Énergies du futur) et Livio de Luca sont lauréats de la médaille de l'innovation 2019 du CNRS. Ils recevront cette récompense lors d'une cérémonie le 12 décembre à Paris. La médaille de l'innovation du CNRS reconnaît depuis 2011 des personnalités dont les recherches exceptionnelles ont conduit à des innovations marquantes sur le plan technologique, économique, thérapeutique et social.
Orphée Cugat, la recherche hors-piste
Avec le dépôt de douze familles de brevets et la co-fondation de start-up aux applications radicalement différentes, Orphée Cugat ne perd jamais l’innovation de vue. Chercheur CNRS au Laboratoire de génie électrique de Grenoble (CNRS/Grenoble INP/Université Grenoble Alpes), il explore le magnétisme dans les milli- et microsystèmes avec ses collègues Jérôme Delamare et anciennement, Gilbert Reyne. Inventeur-né, Orphée Cugat a d’abord été formé comme ingénieur généraliste aux Arts et Métiers, il s’oriente finalement vers une thèse, puis effectue un post-doctorat en Irlande. À Grenoble, son groupe amorce le développement de moteurs et générateurs sub-miniatures, puis développe des dispositifs originaux en lévitation et désormais des applications destinées aux technologies médicales. Ces travaux ont entre autres abouti à la start-up Enerbee, où une bouche d’aération connectée récupère sans contact, grâce à la rotation d’une hélice, assez d’énergie pour alimenter des capteurs intégrés de qualité de l’air. Plus ambitieuse encore, la start-up MagIA offre des diagnostics en quinze minutes. L‘instrument se contente d’une goutte de sang pour détecter et quantifier simultanément les hépatites B et C ou encore le VIH.
Lire le communiqué de presse du CNRS
Source : © CNRS - Plus d'infos